lundi

Blog de Susana

Je me nomme Susana - et je ne donne pas plus de détails – vous êtes trop de pervers à vouloir piéger les jeunes filles douces et innocentes comme moi ;-o
J’ai 25 ans (mais on me dit que j’en fais 22) et une licence en Anthropologie et Littérature ancienne de l’Universidad Autónoma de Madrid (hé oui, je suis espagnole – vous n’entendez pas mon bel accent ? :)).
J’habite Paris depuis maintenant trois mois. Tía Maïa, la sœur de ma mère, m’a invitée à l’épauler pour une petite semaine dans sa librairie — Les Cahiers de Tía — située rue Rambuteau. Malgré la température polaire, elle m’a convaincue de rester quelques mois. C’est vrai, il n’y a aucun doute, Paris est une ville merveilleuse. Mais mon cœur est tout de même resté en Andalousie, là où j’ai vécu mon enfance. Côté boulot, c’est moi qui gère le rayon « Culture et beaux-arts ». Et comme passe-temps (vocation oblige !), je fais la chasse aux livres anciens. C’est la passion ! Je cours les bouquinistes, les antiquaires et les brocantes — un monde fascinant et poussiéreux ! — plusieurs fois par semaine. Le bonheur.

J’adore la corrida (j’aurais aimé être toréador), je danse le flamenco depuis l’âge de cinq ans et je cuisine plutôt bien (mais allez savoir pourquoi, Tía Maïa et cousine Telma prennent un air paniqué lorsque je les invite à dîner à la maison...)
Bon, vous ne me croirez pas, mais j’ai rencontré un romancier américain. Il s’appelle David et ses romans viennent tout juste d’être traduits en français.
Et notre rencontre ne s’est pas faite de n’importe quelle manière – il m’a sauvé la vie ! S’il ne m’avait pas arrêtée pendant quelques secondes pour me demander l’heure, je me faisais aplatir par un camion.
Lorsque je l’ai vu, le plus étonnant est que j’ai immédiatement eu un flash : nous nous étions déjà rencontrés. Il m’affirme pourtant n’avoir jamais mis les pieds en Europe – et de mon côté je n’ai jamais franchi l’Atlantique. Petit mystère qui ajoute du piquant à cette rencontre… Mais il y a tout de même quelque chose qui me trotte dans la tête… Je vais demander à maman de m’envoyer un classeur que j’ai laissé en Espagne.
Voilà – laissez-moi un commentaire si vous en avez le temps.
À+
Biz